Nos interventions sur le Bâti Ancien en terre :

Tout comme la maçonnerie de pierres, l’intervention à réaliser se fera en fonction de vos souhaits, après une lecture du bâti qui permettra de le connaître, de le respecter et de définir le mode d’action approprié.
Notre zone d’intervention est caractérisée par le fait que l’architecture vernaculaire que l’on y trouve correspond à la diversité géologique de ses sols. Architectures de Pierre et de Terre se côtoient. Là où le sol est principalement constitué de schistes briovériens, qui en se dégradant ont donné un sol argilo-limoneux, les constructions en bauge sont très présentes. Cette architecture de Terre « cède » sa place à une architecture de Pierres en périphérie du bassin de Rennes, comme par exemples du granit vers Fougères et des Grès vers Saint Germain sur Ille.
Voir livre « Architecture de Terre en Ille et Vilaine » Philippe Bardel & Jean Luc Maillard

Utiliser la terre comme matériau de construction est donc une évidence, de par notre démarche de restauration du bâti ancien, mais aussi et surtout car il s’agit d’une matière saine, disponible, pleine de qualités (thermique, phonique, structurelle, esthétique, etc.). Reprendre ainsi le travail réalisé par les anciens en l’adaptant, à la marge, aux évolutions techniques est une évidence. De fait, nous sommes dans une démarche de sobriété, environnementale, etc. Nul besoin de s’afficher comme des acteurs de la transition énergétique, de s’afficher RGE et autres labels pompeux.

Reprises de maçonnerie en sous œuvre

Les reprises de soubassement et en sous-œuvre peuvent s’avérer nécessaires suite au décaissement du sol intérieur. Elles vont permettre de reprendre les charges malgré le décaissement et de préserver le bulbe de compression. Opération laborieuse et coûteuse mais très importante pour la pérennité du bâti, ce type de reprises est réalisé par nos soins en procédant à des reprises dites « en piano » afin de ne pas fragiliser la maçonnerie. Nous réalisons ce type d’intervention via une reprise de maçonnerie digne de ce nom et surtout pas en réalisant un béton cimenté armé.
Un simple rejointoiement à la chaux des soubassements peut suffire si les sols extérieurs n’ont pas été modifiés et n’ont pas mis en péril la construction en bauge. Parfois, lorsque les désordres occasionnés, non par le temps qui passe, mais plus souvent par des interventions humaines inappropriées, sont conséquents sur la bauge ou la maçonnerie de pierres, il peut être nécessaire de reprendre les soubassements en les rehaussant, en purgeant un enduit ou des joints ciment, etc. Après, le cas échéant, avoir procédé à un drainage de la construction.

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Intervention
sur le bâti en bauge

Rendue nécessaire suite à l’érosion, à des interventions antérieures inappropriées, à un défaut d’entretien et à l’installation de la végétation. Suivant les cas, l’intervention pourra s’effectuer par le biais d’une reprise en bauge (caillebotis de terre et paille), d’adobes (briques de terre crue) maçonnées au mortier de terre, d’un corps d’enduit terre-paille épais dont l’accroche mécanique pourra être renforcée par des pieux en châtaignier fixés dans la bauge existante si cette dernière est très dégradée.

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Intervention sur le pan de bois ou ossature bois en remplissage terre

Dans l’épaisseur d’un pan de bois d’époque ou contemporain, le rempli permettra en fonction de son épaisseur et d’une éventuelle isolation rapportée, d’assurer une isolation, ou une correction thermique, saine, phonique et perspirante apportant un réel confort à l’habitation. Banché ou latté le rempli pourra être enduit en laissant ou non les bois apparents.

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L’apport de masse et d’inertie en intérieur pour un meilleur confort thermique

En cloisons dans du bâti ancien, après un éventuel renforcement du solivage en étage, mais aussi dans du bâti contemporain.

1 – Les cloisons en torchis

dont la composition peut varier en fonction des choix du maître d’ouvrage, des ressources disponibles, ou-et des contraintes techniques sont une bonne solution pour accroître le confort thermique, mais aussi phonique. Sur la structure en bois, le squelette de la cloison, du lattis ou des canisses peuvent servir de coffrage perdu et d’accroche mécanique à l’enduit. Le remplissage pouvant être un mélange de terre-paille (terre allégée) ou simplement de la paille compressée si la légèreté des cloisons est un objectif.

2 – Les cloisons en adobes

pourront aussi être utilisées en cloisonnement, en veillant dans les étages à ce que le solivage soit adapté à la charge rapportée. Enduites ou avec joints apparents, les adobes peuvent aussi servir à maçonner du mobilier intérieur et pourquoi pas près du poêle à bois…

3 – Les hourdis quenouilles ou quenouilles

dont la résistance surprend toujours la première fois que l’on en réalise et que l’on pose le pied dessus après séchage… Une âme en baguette de châtaignier, du foin, une terre argileuse, un bon coup de main, digne d’un pâtissier, et le tour est joué. Économiques, écologiques, phoniques et apportant de l’inertie dans les étages, les quenouilles peuvent supporter une chape de terre, fibrée ou non, sur laquelle des tommettes ou un parquet bois pourront être posés. En sous face elles recevront un enduit terre sur lequel une finition adéquate pourra être ajoutée (finition terre, chaux, plâtre, badigeon).

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Le bâti ancien ne se limite pas à l’habitation, bien au contraire. Nous pouvons intervenir sur tous les éléments caractéristiques du terroir local : habitats de tous types (manoir, ferme, longère) et dépendances, ainsi que granges, remises, fours à pain, chapelles, églises, etc.

Ces exemples ne se veulent pas exhaustifs, n’hésitez pas à nous faire part de vos envies.

En savoir plus sur la Terre

« En 1987, l’Ecomusée du Pays de Rennes ouvrait ses portes avec une exposition permanente sur les constructions traditionnelles en terre crue, la bauge. Après une longue période d’indifférence ou de rejet, cette architecture accédait enfin à la reconnaissance et au statut de bien patrimonial. Les maisons en terre quittaient leur image d’archaïsme et de pauvreté. Les constructions en bauge constituent une originalité locale qui contribue à l’identité du bassin de Rennes. » Extraits de l’introduction du livre « Architecture de Terre en Ille et Vilaine » par Jean Luc Maillard – Conservateur du Pays de Rennes 2009

Pour en savoir plus sur nos autres prestations cliquez sur le bloc qui vous intéresse ci-dessous

Picto pierres. Pierre Terre, maçonnerie du bâti ancien, éco-construction basée à Sens de Bretagne en Ille-et-Vilaine (35). Elle intervient principalement sur une zone géographique s’étendant entre Rennes et son agglomération, Combourg, Fougères et Saint Aubin du Cormier. Travail sur la terre (bauge, torchis, adobes) ou la pierre, ainsi que sur les enduits et d'autres prestations telles que les complexes de sol (hérisson isolé et non isolé, dalle de chaux, chape et terre cuite.

Maçonnerie pierre

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